Seule la loi fixe les limites de la liberté d'expression.
Selon l'article 10 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi", tandis que l'article 11 ajoute que "La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi".
Dès lors, si aucune décision de justice n'a fait interdiction à un citoyen de s'exprimer publiquement, nul n'est fondé à lui imposer le silence.