Violation de la constitution
La constitution bolivienne fut amendée en 2009 pour permettre au président de ne se représenter qu'une seule fois.
En avril 2013, la cour suprême a décidé que le premier mandat d'Evo Morales n'était pas concerné par cette limite puisque la constitution avait été amendée après sa première élection. Cette décision permit donc à Evo Morales de se présenter pour un 3ème mandat.
En 2016, Evo Morales proposa un référendum pour lui permettre de se présenter à un quatrième mandat en 2019. Ce référendum fut rejeté par 51,5 % des votants.
Toutefois, le 28 novembre 2017, le Tribunal constitutionnel invalide le résultat au motif que la campagne du non avait été diffamatoire (source). Imaginez si n'importe quel référendum pouvait être annulé par un tel motif dans une démocratie... Il autorise aussi Evo Morales à se présenter autant de fois qu'il le souhaite au motif que cela relève de son droit humain (source). Cette décision arbitraire et jamais vue ailleurs, empêche donc toute limite de candidatures en contradiction avec la constitution même du pays.